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EN BREF
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Stellantis s’engage résolument dans l’économie circulaire en mettant en place un système de récupération et de reconditionnement des véhicules en fin de vie. Grâce à son premier « Hub d’Économie Circulaire » à Mirafiori, en Italie, le constructeur automobile transforme les véhicules hors d’usage en ressources précieuses. En adoptant une stratégie 4R (Remanufacture, Réparation, Réemploi, Recyclage), Stellantis vise à réduire son empreinte carbone et à diminuer le coût des matières premières. L’entreprise réinvente le recyclage automobile en prolongeant la durée de vie des composants et en favorisant la circularité des matériaux, tout en générant des revenus significatifs pour soutenir son développement durable.
Dans un contexte économique marqué par la hausse des prix des matières premières et une prise de conscience croissante des enjeux environnementaux, Stellantis se lance à la découverte d’un trésor caché dans les véhicules en fin de vie. En adoptant une approche d’économie circulaire, le constructeur automobile transforme ces véhicules hors d’usage en ressources précieuses par le biais de la collecte, du reconditionnement et du recyclage. Cette stratégie durable ne se limite pas à la simple réduction des coûts ; elle s’inscrit dans une vision plus large d’une production responsable, avec une réduction significative de l’empreinte carbone de l’entreprise.
Un modèle de production durable
L’initiative de Stellantis s’inscrit dans une tendance plus large où les entreprises reconnaissent la nécessité de repenser leur modèle industriel. En s’inspirant du principe de l’économie circulaire, qui vise à minimiser les déchets tout en optimisant l’utilisation des ressources, Stellantis commence à réorganiser ses chaînes d’approvisionnement. Cela signifie transformer les véhicules en fin de vie non seulement en pièces détachées réutilisables, mais aussi en matières premières essentielles pour la fabrication de nouveaux véhicules.
La valorisation des composants
Les voitures retirées de la circulation contiennent une véritable mine d’or en termes de pièces et de matériaux. Grâce à l’industrialisation de la collecte, Stellantis se prépare à récupérer non seulement les composants fonctionnels pouvant être reconditionnés, mais aussi des matériaux tels que le cobalt, le nickel et le lithium issus des batteries. Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis, a souligné que le coût principal de la production de pièces détachées provient des matières premières. Par conséquent, en réutilisant ces composants, l’entreprise évite des dépenses importantes et contribue à la préservation de l’environnement.
Les défis de la déconstruction
Malgré les avantages évidents, la mise en œuvre de cette stratégie de recyclage et de reconditionnement n’est pas sans défis. Les coûts liés à la déconstruction des véhicules, au tri des pièces et à leur valorisation peuvent s’avérer considérables. Cependant, Stellantis prévoit une baisse significative de ces coûts grâce à des investissements considérables dans les technologies de récupération et de traitement des matériaux. Ces initiatives visent à surmonter les obstacles financiers qui ont longtemps freiné le développement de l’économie circulaire au sein du secteur automobile.
Le projet SUSTAINera
Dans ses efforts pour faire avancer l’économie circulaire, Stellantis a récemment lancé le projet SUSTAINera, son premier Hub d’Économie Circulaire implanté à Mirafiori, près de Turin, en Italie. Ce hub servira de modèle pour la remanufacturation de pièces, la réparation d’automobiles et le recyclage de matériaux. L’objectif est de générer un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros d’ici 2030, tout en cuisson à l’acheminement des voitures vers un cycle de vie prolongé grâce à un réseau de centres de remanufacturation et de démantèlement.
Les quatre piliers de l’économie circulaire
Stellantis adopte une stratégie appelée les 4R : Remanufacture, Réparation, Réemploi et Recyclage. Ces principes guident chaque aspect de leurs activités liées à l’économie circulaire. Par exemple, la remanufacturation des moteurs et des batteries haute tension est un service à la pointe de la technologie. Parallèlement, la réparation et le reconditionnement de pièces, telles que les démarreurs et alternateurs, permettent de maintenir un stock rentable tout en réduisant l’impact écologique des activités de production.
Le rôle des partenariats stratégiques
Pour réussir dans cette démarche, Stellantis mise sur le développement de partenariats stratégiques. L’entreprise a récemment pris des participations dans des acteurs clés spécialisés dans l’économie circulaire, tels qu’Orano, pour le recyclage des batteries. De plus, elle a établi une coentreprise, Valorauto SAS, en partenariat avec Galloo, pour faciliter la récupération des métaux précieux à partir de voitures hors d’usage. Ces alliances renforcent les capacités de Stellantis à intégrer des solutions durables au cœur de sa stratégie commerciale.
Un avenir tourné vers l’innovation
Les futurs Hubs d’Économie Circulaire envisagés par Stellantis ne se limiteront pas à Mirafiori, mais seront étendus à d’autres régions. Chaque centre sera conçu selon une logique de boucle locale, avec des ressources récupérées et traitées au plus proche des marchés qu’ils desservent. Cette approche a pour but de réduire les délais de livraison, tout en minimisant les émissions générées par le transport. La création d’un réseau de centres de récupération est un élément central dans la stratégie de durabilité de Stellantis.
Créer de la valeur à partir des déchets
En transformant les déchets en ressources, Stellantis montre l’exemple d’une nouvelle définition de la valeur dans le monde industriel. L’accent est mis sur l’acquisition de pièces et de matériaux à partir de véhicules en fin de vie, avec des systèmes de vente en ligne tels que B-Parts qui permettent de distribuer ces ressources dans 155 pays. Chaque pièce récupérée représente non seulement une source de revenus, mais aussi une manière de diminuer l’empreinte écologique de l’industrie automobile.
Regarder vers l’avenir : objectifs et ambitions de Stellantis
Avec des ambitions affichées de neutralité carbone d’ici 2038, Stellantis s’engage à intégrer des solutions circulaires dans tous les aspects de ses opérations. En renforçant sa business unit dédiée à l’économie circulaire et en innovant continuellement dans ses processus, l’entreprise affiche une vision claire pour un avenir plus durable. Cela se traduit par une augmentation des ventes de ses produits liés à l’économie circulaire, soulignant l’émergence de cette stratégie comme un levier économique fort.
À travers des initiatives transformant les véhicules hors d’usage en matériaux et pièces réutilisables, Stellantis redéfinit les contours de la durabilité dans l’industrie automobile. En poussant l’innovation et en adoptant des pratiques d’économie circulaire, le groupe démontre qu’il est possible de créer de la valeur tout en respectant notre planète. La transition vers une économie plus circulaire est en marche, avec Stellantis à la pointe de ce mouvement.
Témoignages sur l’Économie Circulaire chez Stellantis
Dans une démarche audacieuse vers l’économie circulaire, Stellantis a traduit l’idée du recyclage des véhicules en fin de vie en une véritable opportunité économique. « Nous avons des millions de pièces en bon état issues de voitures abandonnées, et chaque pièce récupérée fait partie intégrante de notre stratégie durable », témoigne un responsable de production. Cette vision permet non seulement de réduire les déchets mais aussi d’assurer une réduction significative des coûts associés à la production de nouvelles pièces.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Une directrice des opérations évoque que « les matériaux extraits de nos anciens modèles peuvent contribuer à diminuer de 80 % l’utilisation de nouvelles ressources ». Grâce à la mise en place du hub SUSTAINera, l’objectif est d’atteindre un chiffre d’affaires exceptionnel de 2 milliards d’euros d’ici 2030, prouvant ainsi que l’économie circulaire génère des retombées financières intéressantes tout en respectant l’environnement.
Un ingénieur cite l’exemple des batteries des véhicules électriques, qui représentent une part considérable des coûts : « En reconditionnant ces batteries, nous évitons de débourser de nouvelles matières premières, ce qui rend notre processus industriel beaucoup plus durable et économique ». Cela permet également de soulager la pression sur les ressources naturelles et de répondre à des exigences de durabilité de plus en plus présentes dans l’industrie automobile.
Le projet fait également appel à la collaboration avec des partenaires externes pour le recyclage des pièces. « Nos fournisseurs jouent un rôle clé dans cette transformation. Grâce à leur soutien, nous commercialisons des milliers de pièces reconditionnées, contribuant à des économies tant sur le plan financier qu’écologique », explique un responsable de la durabilité. Ce travail d’équipe est crucial pour réussir la transition vers un modèle d’économie circulaire.
Alors que ce modèle prend de l’ampleur, il est évident que Stellantis ne voit plus les véhicules en fin de vie comme des déchets, mais comme des ressources inestimables. « Nous avons tous un rôle à jouer dans cette révolution industrielle », conclut une chargée de projet, « et l’avenir de notre industrie dépendra de notre capacité à intégrer pleinement ces principes d’économie circulaire au cœur de nos activités. »
