Économie circulaire Les premières avancées de la stratégie d’économie circulaire pour Paris 2024 dévoilées

Les premières avancées de la stratégie d’économie circulaire pour Paris 2024 dévoilées

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EN BREF

  • Stratégie d’économie circulaire présentée par Paris 2024.
  • Intégration de l’économie circulaire à tous les niveaux de l’organisation.
  • Trois grands principes : réduire les ressources, favoriser l’éco-conception, assurer la seconde vie.
  • Empreinte matière calculée pour réduire l’usage des ressources.
  • 90% des ressources utilisées seront reprises par des prestataires.
  • Réduction des besoins en mobilier, passant de 800 000 à 600 000 articles.
  • 75% des équipements sportifs sont loués.
  • Engagement à réduire de 50% le plastique à usage unique.
  • Mise en avant de l’éco-conception pour les matériaux et équipements.
  • Seconde vie garantie pour les infrastructures temporaires et équipements.

Paris 2024 a récemment présenté les résultats initiaux de sa stratégie d’économie circulaire, qui vise à repenser l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques. Cette approche repose sur trois principes fondamentaux : réduire l’utilisation des ressources, optimiser leur mobilisation grâce à l’éco-conception, et assurer une seconde vie aux équipements après l’événement. En analysant son empreinte matière, Paris 2024 s’efforce de diminuer le volume des ressources requises, en privilégiant la location plutôt que l’achat et en s’appuyant sur des fournisseurs engagés dans des pratiques durables. Cette initiative inclut également des mesures pour limiter le plastique à usage unique dans la restauration et intégrer des matériaux recyclés dans la construction des infrastructures temporaires.

Le 18 mars dernier, Paris 2024 a présenté les résultats préliminaires de sa stratégie d’économie circulaire, visant à redéfinir l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques. En intégrant cette approche à chaque niveau de l’événement, la stratégie repose sur trois grands principes : optimiser les ressources, encourager l’éco-conception et garantir une seconde vie aux installations et équipements après les Jeux. Cette initiative inédite en France réinvente l’événementiel en adoptant une vision plus durable et responsable.

Évaluer “l’empreinte matière” des Jeux pour mieux la réduire

À l’approche des Jeux Olympiques, Paris 2024 s’est engagé à mesurer l’impact matériel de l’événement. Cette démarche consiste à déterminer l’« empreinte matière », qui représente le poids total des ressources nécessaires à l’organisation. En parallèle, l’empreinte carbone est également surveillée, soulignant ainsi l’importance d’une approche complète et intégrée. Cette évaluation constitue une première historique dans le cadre des JO, permettant d’établir un diagnostic précis des ressources mobilisées, par site, pour anticiper les moyens de les réduire et d’en optimiser l’utilisation.

Pour établir cette empreinte, une cartographie détaillée a été réalisée pour chaque site des Jeux. L’objectif est clair : réduire et mutualiser les ressources tout en assurant un contrôle sur leur cycle de vie avant, pendant et après l’événement. En ce sens, Paris 2024 a mis en place une Stratégie Responsable des Achats dès 2019, considérant l’économie circulaire comme l’un de ses fondements majeurs.

Organiser un événement avec moins de ressources

La candidature de Paris pour les Jeux Olympiques était basée sur un concept plus sobre et durable, avec l’intention de tirer parti de 95 % des infrastructures existantes ou d’opter pour des installations temporaires. Cette approche vise à limiter la construction nouvelle et, par conséquent, à diminuer la quantité de ressources mobilisées. L’organisation des sites de compétition et non-compétition a également intégré cette logique d’aménagement intelligent.

Dans ce cadre, Paris 2024 a optimisé les exigences en matière de mobilier et d’équipement. Par exemple, le nombre d’articles de mobilier projeté a été réduit de 800 000 à 600 000, illustrant ainsi la volonté d’une gestion efficace des ressources. En outre, les choix d’approvisionnement favorisent la location plutôt que l’achat. En effet, parmi les 2 millions d’équipements sportifs, trois quarts seront loués ou fournis par les fédérations sportives, tout comme 75 % des équipements électroniques.

Pour la restauration, un engagement fort a été pris pour réduire de 50 % le plastique à usage unique par rapport aux Jeux de Londres 2012. Cela se traduira par l’usage de contenants consignés, recyclables et réutilisables. Dans cette optique, Coca-Cola, Partenaire Mondial des Paris 2024, mettra en place des fontaines à boissons pour réduire le recours aux bouteilles en plastique, lorsque la configuration des sites le permettra.

Mieux mobiliser les ressources en favorisant l’éco-conception

La stratégie économique de Paris 2024 s’articule également autour de l’éco-conception. Cela implique de travailler avec des partenaires et des prestataires dès le début pour assurer que les matériaux utilisés soient conçus de manière à minimiser leur impact environnemental. Tous les aspects d’aménagement seront examinés sous cet angle.

Un exemple frappant de cette initiative est le choix de Gerflor, entreprise spécialisée dans les revêtements de sol, pour fournir les sols des épreuves sportives. Les matériaux utilisés contiendront en moyenne 35 % de matières recyclées et seront 100 % recyclables. Gerflor s’engage même à réutiliser ces matériaux dans des structures sportives ou éducatives après la fin des compétitions.

De surcroît, les choix de mobilier témoignent aussi d’une attention particulière portée sur l’économie sociale et solidaire. RGS Events, supporteur des Paris 2024, a collaboré avec des entreprises du secteur pour sourcer des meubles fabriqués à partir de matériaux recyclés. Par exemple, des tables en volants de badminton ou des poufs en toile de parachute enrichiront les espaces pour les athlètes.

100% de seconde vie pour les infrastructures temporaires, le mobilier et les équipements

Les JO étant par nature un événement éphémère, l’enjeu est de s’assurer que les ressources employées soient réutilisées et non jetées après les compétitions. Dans ce sens, un accent a été mis sur la conception permettant d’assurer une seconde vie aux infrastructures temporaires, au mobilier et aux équipements utilisés.

Un acteur clé de cette dimension est Sodexo Live!, qui garantira la réutilisation des 35 000 assiettes utilisées dans le restaurant du Village des athlètes. Ces assiettes, en étant produites sans logo, faciliteront leur réemploi. Les cloisons réemployables développées par Saint-Gobain, ici également comme support officiel, permettront de transformer les chambres des athlètes en logements et d’être réutilisées sur d’autres chantiers.

Le Comité d’Organisation envisage aussi de léguer certains équipements sportifs au territoire de la Seine-Saint-Denis après les Jeux. Les bassins de natation temporaires, par exemple, seront réinstallés pour bénéficier au public local, renforçant ainsi l’héritage durable des JO. Myrtha Pools, en tant que fournisseur, agira pour redistribuer ces bassins sur le territoire.

Conclusion sur l’engagement vers la durabilité

Avec cette stratégie ambitieuse, Paris 2024 se positionne à l’avant-garde d’un modèle sportif innovant, intégrant pleinement l’économie circulaire dans l’événementiel de grande envergure. Cette initiative ne se limite pas aux Jeux eux-mêmes, mais témoigne d’une vision à long terme pour pérenniser les avancées vers un futur plus durable.

Pour découvrir plus en détail la stratégie de Paris 2024 pour un événement plus circulaire, n’hésitez pas à consulter le lien suivant : Cliquez ici.

Pour toute information presse, les contacts de Paris 2024 sont disponibles :
Media@paris2024.org

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Témoignages sur les premières avancées de la stratégie d’économie circulaire pour Paris 2024

Le développement durable constitue un défi majeur pour l’organisation d’événements d’une telle envergure. Paris 2024 a récemment révélé des résultats impressionnants en matière d’économie circulaire, inspirant ainsi des témoignages d’engagement et de satisfaction parmi les différents acteurs impliqués.

« Je suis enthousiasmé de voir comment Paris 2024 intègre l’économie circulaire dès la phase de planification des Jeux. L’initiative d’évaluer l’«empreinte matière» des événements est un tournant pour l’avenir des Jeux Olympiques. C’est un signal fort qui montre que l’on peut organiser des événements d’envergure en respectant notre planète », a déclaré un représentant d’une association spécialisée dans l’éco-conception.

Un autre acteur clé, partenaire de Paris 2024, a souligné l’importance du concept de seconde vie des équipements : « C’est véritablement révolutionnaire de penser à l’utilisation future des ressources avant même leur première utilisation. Cela montre un engagement sans précédent envers la durabilité et un véritable souci du bien-être des générations futures. »

Les fournisseurs, quant à eux, ne cachent pas leur satisfaction. « En tant que fournisseur, la possibilité de participer à une stratégie axée sur l’éco-conception nous pousse à innover et à chercher des matériaux moins impactants. Nous sommes fiers de contribuer à cet événement iconique, tout en veillant à minimiser notre empreinte environnementale », a témoigné un responsable d’une entreprise de matériaux recyclés.

Enfin, du côté des athlètes, l’enthousiasme est palpable. « Savoir que les sols sportifs et le mobilier qui nous entourent sont conçus à partir de matériaux recyclés me donne l’impression de faire partie d’une plus grande cause. Cela ajoute une dimension locale et responsable à notre compétition, un sentiment de fierté qui va au-delà des médailles », a partagé un athlète engagé.

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