Environnement Paris 2024 dévoile les nouvelles étapes de son engagement pour un avenir carboneutre

Paris 2024 dévoile les nouvelles étapes de son engagement pour un avenir carboneutre

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EN BREF

  • Objectif : diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux par rapport à Londres 2012 et Rio 2016.
  • Émissions : toutes les émissions considérées, y compris le déplacement des spectateurs.
  • Comité : collaboration avec des experts du climat pour une stratégie de réduction proactive.
  • Bilan carbone : 476 000 teqCO2 générés entre 2018-2023, dont 75% issus de la construction.
  • Actions : mise en œuvre de stratégies dans la construction, énergie, transport et restauration.
  • Partenariats : soutien à des projets de captation et d’évitement des émissions en France et à l’international.
  • Engagements collectifs : appel à l’ensemble du public à adopter des modes de transport moins polluants.

Paris 2024 s’engage à réduire de moitié l’empreinte carbone des Jeux par rapport aux éditions précédentes, en prenant des mesures préventives et en intégrant une stratégie de réduction des émissions dès le début du processus. L’événement se concentre sur l’analyse complète des émissions, y compris celles générées par le transport des spectateurs. Le bilan carbone préliminaire montre déjà une diminution notable, avec des actions mises en œuvre dans divers domaines tels que la construction, l’énergie, la restauration et les transports. En parallèle, des projets de captation de carbone sont financés, tant au niveau national qu’international, visant à compenser les émissions inévitables. Paris 2024 aspire ainsi à laisser un héritage durable et à faire des Jeux de 2024 une référence en matière de durabilité.

À moins d’un mois des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’organisation a intensifié ses efforts pour atteindre un avenir carboneutre. La feuille de route s’articule autour de deux grands axes : la réduction de l’empreinte carbone des Jeux par rapport aux éditions précédentes et le soutien à des projets d’évitement et de captation de carbone. Cet article explore les initiatives mises en place pour réaliser cette ambitieuse transformation.

Vers un objectif climatique ambitieux

Paris 2024 s’est fixé un but audacieux : diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux comparée à la moyenne des éditions de Londres 2012 et Rio 2016. Cette ambition est motivée par la conviction que les grands événements sportifs doivent absolument prendre leurs responsabilités face au changement climatique. C’est donc une véritable rupture dans la manière de gérer l’impact écologique des Olympiades que propose Paris, en s’éloignant d’un bilan carbone post-événements pour établir une stratégie de réduction des émissions dès le départ.

Pour évaluer cet objectif, Paris 2024 a choisi de considérer l’ensemble des émissions de l’événement, incluant celles liées au déplacement des spectateurs. En tenant compte de ces facteurs, l’empreinte carbone moyenne des dernières éditions des Jeux, à l’exception des Jeux de Tokyo 2020 qui se sont déroulés sans public, s’établit à 3,5 millions de tonnes équivalent CO2. À travers une approche rigoureuse, Paris 2024 aspire à réduire son impact à 1,75 million de teqCO2, en se basant sur des analyses précises et des outils développés avec l’aide d’experts en climat.

Un partenariat renforcé avec des experts du climat

Pour modéliser et estimer les émissions carbone, Paris 2024 collabore avec des experts au sein du Comité pour la transformation écologique des Jeux. Ce partenariat inclut également des cabinets spécialisés en développement durable, permettant la mise en place d’une méthode de bilan carbone adaptée et précise. Grâce à cette démarche, près de 10 000 données sont maintenant accessibles pour suivre l’évolution de l’empreinte carbone.

Le premier bilan carbone : un révélateur d’efficacité

Un premier bilan carbone a été réalisé sur la période 2018-2023 et conformément aux standards internationaux, tel que le GHG Protocol. Ce bilan a mis en lumière que la préparation des Jeux a entraîné environ 476 000 teqCO2 d’émissions, dont une grande part provient des constructions et rénovations nécessaires pour les infrastructures. Notamment, trois-quarts de ces émissions sont attribués aux projets supervisés par la Solideo, tandis que le dernier quart a trait aux opérations directement gérées par l’organisation de Paris 2024.

Les dernières estimations mettent en avant le potentiel de réduction des émissions grâce aux actions antérieures et en cours, montrant ainsi que Paris 2024 est sur la bonne voie pour respecter ses objectifs, notamment pour les émissions liées à la construction et aux opérations.

Une stratégie multi-facettes pour la réduction des émissions

Paris 2024 adopte une approche complète pour réduire ses émissions carbone, avec des initiatives visant l’ensemble des secteurs d’organisation. Le succès de cette stratégie repose notamment sur des actions dans les domaines de la construction, de l’énergie, de la restauration, des transports et de l’aménagement.

La construction : une priorité écologique

Concernant les infrastructures, l’objectif est d’optimiser et maximiser l’utilisation de bâtiments temporaires ou existants, limitant ainsi les nouvelles constructions qui seraient plus polluantes. En effet, 95 % des infrastructures utilisées pour les Jeux proviendront de constructions temporaires ou déjà existantes. De plus, des méthodes de construction à faible impact carbone, comme l’utilisation de matériaux recyclés ou d’ossatures en bois, ont été intégrées dès la conception. Ces choix permettent une réduction estimée des émissions de 30 % par mètre carré construit au Village des athlètes.

Optimisation énergétique pour un avenir durable

Dans le domaine de l’énergie, Paris 2024 se concentre sur la connexion des sites à un réseau électrique déjà existant. Cela est rendu possible par la collaboration avec Enedis, évitant ainsi le recours systématique à des générateurs polluants. Tous les sites bénéficieront d’une alimentation électrique verte, grâce à la contribution d’EDF, Partenaire Premium de l’événement. Cette approche vise une réduction significative des émissions carbone liées à l’énergie, pouvant atteindre jusqu’à 80 % par rapport aux standards habituels de l’événementiel sportif.

Restauration : vers une offre plus verte

En matière de restauration, Paris 2024 a décidé de bousculer les règles habituelles en introduisant des options plus durables. L’événement prévoit d’apporter deux fois plus de choix végétaux dans ses menus tout en diminuant de moitié l’usage d’emballages plastiques à usage unique. Cette approche vise à réduire de 50 % l’impact carbone généré par les 13 millions de repas et collations à servir pendant les Jeux. Des efforts d’approvisionnement local et de lutte contre le gaspillage alimentaire viennent compléter cette stratégie.

Transports : un réseau durable

Une part significative des émissions carbone se concentre sur les transports. À cet égard, Paris 2024 a choisi des sites facilement accessibles par les transports en commun, avec un réseau de 415 km de pistes cyclables permettant d’accéder aux différents lieux d’événements. De plus, pour le personnel et les athlètes, des véhicules électriques ou à hydrogène seront mis à disposition grâce à un partenariat avec Toyota. Une réduction d’un tiers du nombre total de véhicules par rapport aux éditions précédentes a également été mise en œuvre, optimisant l’utilisation de chaque moyen de transport.

Aménagement et économie circulaire des équipements

Dans la gestion des biens et des équipements, Paris 2024 adopte un modèle d’économie circulaire. Sur 6 millions d’articles et équipements, 90 % seront réutilisés après les Jeux. Cette stratégie permet non seulement de minimiser l’impact environnemental, mais aussi de donner une seconde vie aux ressources mobilisées pour les événements. De plus, 70 % des équipements seront loués, garantissant qu’ils aient déjà un rôle assigné après leur usage pendant les Jeux.

Un appel à l’action pour les déplacements

En ce qui concerne les émissions liées aux déplacements des spectateurs, Paris 2024 fait appel à la responsabilité de tous, y compris des athlètes et des médias, pour choisir des moyens de transport moins polluants. L’impact exact de cette dimension sur l’empreinte carbone ne pourra être évalué qu’après la fin des Jeux, lorsque le nombre de visiteurs et leurs modes de transport seront connus.

Des progrès notables se dessinent, notamment chez les délégations proches, telles que l’Allemagne, la Belgique et les États-Unis, qui ont déjà pris des engagements pour venir en train. Cette tendance montre un changement dans les mentalités, apportant un soutien significatif à l’ensemble de l’initiative de Paris 2024.

Des projets d’évitement et de captation carbone en parallèle

Le programme de Paris 2024 ne se limite pas à la seule réduction des émissions, mais englobe également des projets d’évitement et de captation des émissions carbone. Un projet ambitieux a vu le jour, visant à financer des initiatives capables de compenser les émissions qui ne peuvent être évitées durant les Jeux.

Paris 2024, en ligne avec les recommandations de l’ADEME, a opté pour une démarche différente en évitant le terme « neutralité carbone ». Toutefois, l’engagement pour le climat demeure intact et se manifeste par le soutien à des projets écologiques de grande envergure, dont le développement s’inscrit dans un cadre strict de rigueur environnementale.

Des financements ciblés pour des projets en France

Dans un souci de maximiser l’impact positif de ses engagements, Paris 2024 a opté pour la mise en place de financements pour des projets locaux. En s’appuyant sur le Label bas-carbone en France, l’organisation prévoit d’investir près de 600 000 euros pour des projets de séquestration représentant 14 500 teqCO2, soit l’équivalent des émissions générées par les activités de son siège depuis 2018.

Parmi ces initiatives, quatre projets forestiers ont été sélectionnés, dont un projet de création d’une nouvelle forêt en Ile-de-France, ainsi que plusieurs projets de reforestation dans les Vosges et l’Aisne. Le choix de ces projets a été fait en veillant à leur qualité et à leur bénéfice environnemental, notamment par la diversité des essences d’arbres plantées.

Engagement international pour la durabilité

Paris 2024 élargit son horizon en investissant dans des projets à l’international qui remplissent des critères stricts établis par l’ADEME. Ces projets portent des valeurs de santé, d’égalité, d’éducation et de biodiversité, érigeant la durabilité en priorité au niveau mondial.

Le programme international comprend l’engagement de Paris 2024 dans neuf projets climatiques, ciblant les régions les plus affectées par le changement climatique, notamment en Afrique et en Amérique latine. Des initiatives allant de systèmes de cuisson améliorés en République Congolaise à la protection des forêts au Guatemala témoignent de la portée de cet engagement.

Suivi et transparence des projets

Tous les projets internationaux bénéficieront d’un suivi rigoureux et d’une évaluation de leurs résultats en termes de réduction d’émissions ainsi que d’impacts sociaux positifs. La contribution financière de Paris 2024, s’élevant à 10,7 millions d’euros, permet d’éviter ou de séquestrer 1 458 500 teqCO2. L’organisation fait ainsi preuve de sa volonté de maintenir une transparence totale sur ces initiatives.

Une approche collaborative

Le chemin parcouru jusqu’à maintenant témoigne d’un effort collectif. Des personnalités influentes et des organisations notables, telles que Abatable et Schneider Electric avec EcoAct, soutiennent Paris 2024 dans ses démarches d’évaluation et de mise en œuvre des projets. Cela souligne l’importance d’une structure collaborative pour réussir à atteindre les objectifs de durabilité.

« Il y a maintenant six ans, Paris 2024 s’est donné un objectif ambitieux de réduction de l’empreinte carbone des Jeux. A un mois des Jeux et après des années de travail, nous sommes là où nous voulions être avec des émissions carbone réduites et maîtrisées dans tous les pans de l’organisation. Nous sommes fiers de compléter notre engagement pour le climat avec nos partenaires en soutenant des projets d’évitement et de captation carbone en France et à l’international, dans les régions du monde les plus touchées par les conséquences du dérèglement climatique.  » Tony Estanguet, Président de Paris 2024.

« Nous sommes extrêmement fiers de soutenir les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Notre partenariat permet aux Jeux d’aller au-delà de leurs efforts de réduction des émissions, grâce aux projets climatiques à fort impact que nous avons sélectionnés. Cette collaboration illustre la manière dont notre expertise soutient les grandes organisations à naviguer en toute confiance dans le marché volontaire du carbone. Ensemble, nous partageons avec Paris 2024 la volonté de laisser un héritage durable pour le climat, la nature et les populations. » Valerio Magliulo, PDG et cofondateur d’Abatable.

« En tant qu’expert mondial du marché du carbone et du développement de projets, EcoAct, filiale de Schneider Electric, est fier d’accompagner Paris 2024 dans la sélection et le suivi de projets de contribution climatique. Ces projets permettront non seulement de séquestrer et de réduire les émissions de carbone, mais aussi d’apporter de nombreux co-bénéfices pour les communautés locales en première ligne du changement climatique. » Emilie Alberola, Directrice générale d’EcoAct France.

Perspectives futures et héritage

La dynamique mise en place par Paris 2024 pourrait représenter un tournant important envers des pratiques plus respectueuses de l’environnement pour les futurs événements sportifs. De nombreuses leçons pourraient être tirées et adaptées pour que les prochains Jeux soient encore plus durables. La fondation posée par Paris 2024 pourrait inspirer d’autres villes à suivre cette voie en s’appuyant sur des modèles d’économie circulaire et de collaboration internationale.

Les initiatives dites de compensation carbone, bien que révisées, restent un symbole fort du désir de Paris 2024 de s’inscrire dans une démarche robuste, durable et respectueuse de l’environnement sur le long terme. À travers des partenariats innovants et un suivi rigoureux des projets, Paris 2024 pourrait bien redéfinir le standard des événements sportifs à l’échelle mondiale.

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Paris 2024 : Vers un Avenir Carboneutre

Avec un objectif ambitieux de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 par rapport aux éditions précédentes, Paris 2024 s’engage à être un exemple en matière de développement durable. À moins d’un mois des Jeux, l’organisation révèle les dernières avancées dans cette mission cruciale.

« Paris 2024 ne se contente pas de suivre les normes – nous les redéfinissons. », déclare un membre du Comité pour la transformation écologique des Jeux. « Notre approche consiste à établir un cadre préventif qui réduit l’impact environnemental avant même le début des événements, plutôt que de simplement compenser les émissions après coup. » Cette volonté de changement est au cœur de la stratégie adoptée par les organisateurs des Jeux.

Un des aspects clés de cet engagement réside dans la prise en compte de toutes les émissions carbone, y compris celles liées aux déplacements des spectateurs. Cela signifie que chaque facette de l’événement est examinée minutieusement pour identifier des actions concrètes de réduction. D’ailleurs, l’empreinte carbone estimée est de 1,58 million de teqCO2, affichant une volonté de rester en deçà de l’objectif fixé de 1,75 million teqCO2.

« Nous avons réussi à mobiliser toute la communauté des Jeux autour de cet objectif », affirme un responsable logisticien. « Les actions d’évitement, de réduction et de maîtriser les émissions sont intégrées dans tous les volets de notre organisation, des choix de construction aux modalités de transport. »

Parmi les initiatives significatives, il est souligné que 95% des infrastructures utilisées sont déjà existantes ou temporaires. Cela permet de minimiser les émissions liées aux nouvelles constructions. « Notre engagement va au-delà de la simple réduction des impacts, nous sommes aussi soucieux de laisser un héritage durable avec des infrastructures pérennes. », ajoute un architecte impliqué dans le projet.

En ce qui concerne le secteur énergétique, il est prévu que les sites soient alimentés principalement par des sources d’énergies renouvelables, avec un objectif de réduction des émissions liées à l’énergie de 80% par rapport aux pratiques habituelles. « C’est un changement de paradigme, et nous sommes fiers de montrer la voie vers un événement sportif plus responsable. »

Les choix alimentaires des Jeux sont également un point de fierté. « Nous doublons la portion de végétal dans nos menus et limitons drastiquement le plastique à usage unique. Cela démontre que nous pouvons allier performance sportive et respect de l’environnement », confie un responsable de la restauration.

Enfin, Paris 2024 n’oublie pas son empreinte carbone liée aux transports. L’organisation appelle chaque participant à adopter des modes de déplacement moins polluants, tout en optimisant la logistique pour réduire le nombre de véhicules nécessaires. « C’est un défi collectif où chaque action compte », conclut un coordinateur des transports.

Chaque initiative dévoilée par Paris 2024 témoigne d’un engagement profond pour un avenir carboneutre, soulignant ainsi l’importance de la durabilité dans le sport international. Les yeux sont désormais rivés sur l’événement, qui aspire à devenir un modèle pour les futures éditions des Jeux.

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