Développement durable Un atelier interactif pour réduire l’empreinte carbone dans le domaine de la recherche

Un atelier interactif pour réduire l’empreinte carbone dans le domaine de la recherche

Un atelier interactif pour réduire l’empreinte carbone dans le domaine de la recherche post thumbnail image

EN BREF

  • Atelier collaboratif dédié à la réduction de l’empreinte carbone.
  • Objectif : 50% de réduction d’ici 2030.
  • Analyse des pratiques de déplacements dans le milieu académique.
  • Deux séances de 1h30 à distance avec un animateur.
  • Réalisation d’un bilan carbone personnel entre les sessions.
  • Jeu de rôle pour explorer des profils variés dans la recherche.
  • Possibilité d’assister en tant qu’observateur.

Atelier interactif pour réduire l’empreinte carbone

Ma Terre en 180’ est un atelier collaboratif inédit visant à diminuer de 50 % l’empreinte carbone des laboratoires et unités de recherche d’ici 2030. À travers des séances de 1h30 en petit groupe, les participants échangent sur des pratiques de déplacement, les missions sur le terrain et les conférences, tout en réalisant un bilan carbone personnel entre les séances. Le format inclut un jeu de rôle où chaque participant incarne un personnage du milieu académique pour explorer divers points de vue, favorisant ainsi un dialogue constructif et la recherche de leviers de transformation collective. Une option d’observation est également proposée pour ceux qui souhaitent découvrir l’atelier sans participer activement.

Face aux enjeux environnementaux actuels, le secteur académique n’échappe pas à la nécessité de réduire son empreinte carbone. Ma Terre en 180’ se positionne comme un atelier inédit, collaboratif et interactif qui permet aux chercheurs de repenser leurs pratiques et de développer des solutions concrètes pour diminuer leur impact écologique. À travers un processus innovant, les participants sont invités à se confronter à différentes perspectives et à élaborer des stratégies pour atteindre un objectif ambitieux : réduire de 50 % leur empreinte carbone d’ici 2030.

La nécessité d’agir dans la recherche

Les laboratoires et unités de recherche sont souvent considérés comme de véritables moteurs d’innovation, mais ils ont également une empreinte carbone significative. Les déplacements pour missions, les conférences, ainsi que d’autres activités telles que la modélisation, contribuent à cette empreinte. Dans un contexte de changement climatique, il est crucial de challenger ces pratiques et d’imaginer un avenir où la recherche soit plus respectueuse de l’environnement.

Les enjeux de l’empreinte carbone

La conscience environnementale monte au sein de la communauté scientifique. Une prise de conscience sur la nécessité de réduire les émissions liées aux activités de recherche va au-delà des simples mots. Il faut des actions concrètes et mesurables. La transition vers des pratiques plus durables peut sembler complexe, mais des initiatives comme Ma Terre en 180’ offrent des cadres collaboratifs pour faire avancer cette cause.

Un concept innovant d’atelier collaboratif

Le projet Ma Terre en 180’ est le premier atelier collaboratif issu du monde académique, et il propose un processus structuré sur deux sessions de 1h30 à distance, où les participants se regroupent en équipes de cinq personnes. Cette approche favorise l’échange d’idées et l’exploration de différents scénarios pour concrétiser l’engagement en faveur de la réduction de l’empreinte carbone.

Les étapes de l’atelier

Chaque participant commence par réaliser un bilan carbone personnel entre les deux séances. Ce bilan est crucial, car il sert de base au développement des scénarios. De plus, les participants participent à un jeu de rôle dans lequel ils incarnent différents personnages issus du monde de la recherche : le colibri engagé, le bulldozer sûr de son importance, le militant convaincu ou le sceptique. Ce format ludique permet de dépasser les oppositions et d’élargir les discussions autour des leviers potentiels de transformation.

Le jeu de rôle comme outil pédagogique

Le caractère interactif du jeu de rôle enrichit l’expérience d’apprentissage. En jouant des rôles divers, les participants sont amenés à envisager des perspectives variées sur la question de l’empreinte carbone. Cet exercice favorise des discussions constructives et ouvre la voie à des solutions créatives.

Explorer différents points de vue

En abordant le sujet sous plusieurs angles, les participants peuvent mieux apprécier les enjeux liés à la recherche et à l’environnement. Les différentes personnalités incarnées lors du jeu de rôle permettent à chacun de partager ses préoccupations et ses idées, facilitant ainsi un dialogue productif. Les interactions entre ces personnages contribuent à faire émerger des points de vue contrastés qui enrichissent le débat.

Des résultats concrets et mesurables

À l’issue de l’atelier, les participants sont non seulement équipés d’une meilleure compréhension des défis liés à leur empreinte carbone, mais ils ont également élaboré des scénarios concrets pour opérer des changements au sein de leur unité de recherche. Cela constitue une avancée significative vers la réalisation de l’objectif de réduction de 50 % de l’empreinte carbone.

Évaluation de l’impact

Un suivi post-atelier permet d’évaluer l’impact des actions entreprises par les participants. Mesurer l’évolution de leur empreinte carbone après avoir appliqué les solutions proposées est essentiel pour comprendre l’efficacité des stratégies mises en œuvre. Ce retour d’expérience est également précieux pour ajuster et améliorer l’atelier au fil du temps.

En conclusion, l’atelier Ma Terre en 180’ représente une opportunité unique pour les chercheurs engagés de prendre des mesures concrètes en faveur de l’environnement. En favorisant l’échange et l’innovation, cet atelier constitue un tremplin vers un avenir où la recherche peut coexister harmonieusement avec la préservation de notre planète.

Pour ceux qui souhaitent explorer davantage cette initiative, des ressources supplémentaires sont disponibles sur les sites suivants : Ateliers Planète, We Are Climate Control, et Arctic Climate Emergency.

découvrez ce qu'est l'empreinte carbone, son importance pour l'environnement et des conseils pratiques pour réduire votre impact au quotidien. comprendre et agir pour un avenir plus durable.

Témoignages sur l’atelier interactif pour réduire l’empreinte carbone

Isabelle, chercheuse en biologie : « Participer à cet atelier a été une véritable révélation pour moi. En examinant notre empreinte carbone, j’ai pris conscience des conséquences de mes déplacements pour les conférences. J’ai appris des techniques concrètes pour réduire ma consommation. Le jeu de rôle a été particulièrement bénéfique, me permettant de comprendre les différentes perspectives de mes collègues. »

Thomas, doctorant en chimie : « Cet atelier a ouvert un dialogue essentiel sur les pratiques de notre laboratoire. En discutant avec d’autres participants, j’ai découvert plusieurs idées innovantes sur la manière de réduire notre impact environnemental. Le format collaboratif a vraiment contribué à créer un espace où chacun se sentait à l’aise pour partager ses réflexions. »

Marie, responsable d’une unité de recherche : « Je ne m’attendais pas à être autant impliquée lors des sessions. La diversité des personnages dans le jeu de rôle m’a permis d’envisager des approches que je n’aurais jamais considérées auparavant. J’ai hâte de mettre en œuvre les solutions discutées lors de l’atelier au sein de notre équipe. »

Paul, enseignant chercheur : « L’atelier a été une expérience enrichissante. En seulement trois heures, nous avons pu discuter de nos pratiques et élaborer des stratégies concrètes pour diminuer notre empreinte carbone. C’était gratifiant de voir à quel point nous pouvons tous contribuer à la durabilité sans sacrifier la qualité de notre recherche. »

Sophie, ingénieure de recherche : « Je suis venue surtout par curiosité, mais j’ai vraiment été impressionnée par la profondeur des échanges. Le fait d’incarner différents profils lors du jeu de rôle a permis d’aborder des désaccords de manière constructive. C’est exactement ce dont nous avons besoin dans le monde académique pour avancer vers des pratiques plus durables. »

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Related Post